Je m’appelle Rose Hathaway, j’ai dix-sept ans et je suis une dhampir, moitié humaine, moitié vampire. Depuis toute petite, je fréquente l’académie St Vladimir. Il faut dire que ma mère ne voulait pas faire comme elle le disait « sa catin rouge » et arrêter son travail de gardienne pour m’élever. Quand à mon père, je ne l’ai jamais connu. Tout ce que je sais de lui c’est que c’est d’après ma mère, un prince turc. De toute façon, s’il tenait à moi, il se serait déjà manifesté non ?
Bref, donc je disais que j’avais passé toute mon enfance à l’académie. Là-bas, je me suis rapidement liée d’amitié avec une moroï du nom de Lissa.  Celle-ci est tout simplement un ange. Elle est la bonté incarnée, ce qui fait que l’on se joue souvent d’elle. Je l’ai rapidement prise sous mon aile et encore maintenant du haut de mes 17 ans, je la protège toujours. Pas des mêmes dangers évidemment. Aujourd’hui, nos ennemis sont les strigoï, des vampires morts-vivant assoiffés de sang qui tuent leur victime après les avoir vidé de leur sang. Et mon amie est une des premières menacée, étant la dernière descendante de la famille royale des Dragomir. Oui, j’ai bien dit la dernière descendante mais Lissa avait une famille avant le terrible incident qui leur a ôté la vie. Nous étions en voiture quand cela c’est produit. Cela est allé beaucoup trop vite pour que nous puissions distinguer quoi que ce soit. Je me souviens juste que la voiture soit sortie de la route. Quand je me suis réveillée, Lissa était prés de moi. J’ai compris bien plus tard que j’étais morte ce jour là, et que Lissa m’avait ramenée à la vie, grâce au baiser de l’ombre. Nous avons aussi développé un lien pour le moins spécial : je peux entrer dans sa tête, voir à travers son regard, et même lire ses pensées. Mais c’est un lien à sens unique, ce qui ennuie souvent mon amie. Puis j’ai commencé mon entrainement de gardienne… jusqu’à ce qu’un danger à l’intérieur même de l’académie menace mon amie. Alors, j’ai décidé de l’entrainer dans une fugue. Nous sommes parties et nous sommes mêlées aux humains. Pour ce qui est de la nourriture de mon amie, c’était moi qui lui fournissais du sang. Après deux ans de fuite, nous avons été forcées de rejoindre l’académie. On m’attribua un entraineur particulier, afin de rattraper mes deux années de retard par rapport aux autres dhampirs. En d’autres circonstances, ils n’auraient jamais fait ça, mais ils savaient que j’étais leur meilleure élève, bien que la plus impertinente. Ils savaient que je pourrais facilement égaler, et même surpasser le niveau des autres élèves. Mais je ne m’attendais pas à ce que mon instructeur soit, le deuxième futur gardien de Lissa, le célèbre Dimitri Belikov. En quoi est-il célèbre ? Parce que c’est le meilleur des gardiens, invaincu, et surnommé «  le Dieu » dans sa profession.  Après seulement quelques temps, j’étais déjà bien au dessus des autres dhampirs.  Mais la directrice a insisté pour que je continue les entrainements. Cela ne me dérangeait pas. Surtout parce que cela me permettais de passer beaucoup plus de temps avec Dimitri, pour lequel je commençais à développer des sentiments. En même temps comment ne pas craquer pour lui, il est tellement beau quand il combat, tellement puissant, et son petit accent russe est tellement sexy. Bref, je m’éloigne du sujet.
Durant toute la période de mes entrainements, Lissa, elle, trainait avec Nathalie Dashkov, sa « cousine » afin de retrouver son statut social.
Mais sa spécialisation (on n’apprendra que plus tard qu’il s’agissait de l’esprit) commençais à la rendre folle, je pouvais le sentir à travers notre lien. J’essayais à chaque fois d’être présente pour éviter qu’elle ne se fasse du mal, et j’ai toujours réussi.  Quand elle commença à recevoir des menaces de morts et des animaux morts en guise d’amitié, je commençais vraiment à m’inquiéter. Mon amie finit par se faire enlever, et je ne pus malheureusement rien faire.
Je sentais à travers notre lien qu’elle était en danger. J’entrais alors dans sa tête, et en voyant la scène à travers son regard, compris qu’elle se faisait enlever par des gardiens. J’en parlais aussitôt à Dimitri mais … le sauvetage pris plus de temps que prévu. Nous nous étions sous l’emprise d’un sort de luxure. Mais étant des gardiens performants nous avons réussi à briser l’emprise de ce sort. Ce soir là, il ne s’est rien passé entre nous. Bien que ce moment nous ai énormément troublé l’un et l’autre.
Nous sommes directement parti à la recherche de Lissa, et l’avons sauvé des griffes de Victor Dashkov,  le meilleur ami du père de Lissa, qui la torturait afin qu’elle le guérisse de sa maladie.
Nous découvrîmes aussi que les menaces de morts et les cadeaux venaient de sa fille Nathalie.
Ce soir là, nous réussîmes à sauver Lissa ; Le lendemain ,Nathalie se transforma en Strigoï par amour pour son père afin de le sortir de la prison de l’academie ou il était détenu, et tenter de me tuer.
Ce jour là, Dimitri me sauva.
Avec le temps, lui et moi arrivâmes à refouler nos sentiments, bien que nous savions tous les deux ce que nous ressentions l’un pour l’autre. Mais la différence d’âge était trop grande, et nous devions devenir les gardiens de Lissa, et donc nous concentrer sur sa protection et ne pas se laisser distraire par notre amour. Nous avions bien vu ce qu’il s’était passé lorsque Victor Dashkov nous avait ensorcelés.
Avec le temps, je devins aussi bien meilleure au combat, mais malgré tout, cela ne me prépara pas a ce que je découvris lorsque je du passer mon examen de qualification. Dimitri et moi devions rejoindre, le légendaire gardien, Arthur Schoenberg.  Mais quand nous arrivâmes, nous vîmes un véritable massacre. La maison avait été ravagée, et tous les vampires présents avaient été tués.
De plus, je découvris la présence d’un pieu en argent près de la scène du crime, ce qui ne signifiait qu’une chose. Etant donné que les strigoï ne pouvaient pas toucher ces pieux, ils devaient avoir des alliés parmi les humains !
Tous les vampires furent perturbés par cette nouvelle. C’est pour cela que pour éviter tous dangers aux élèves de l’académie, la directrice organisa un séjour au ski dans le chalet d’une riche famille moroï.
Là-bas, je fis connaissance avec un moroï pour le moins étrange ayant assez mauvaise réputation parmi ses condisciples : Adrian Ivashkov.
Celui-ci essaya de nombreuses fois de me séduire, mais n’y arriva pas. Il m’invita aussi à de nombreuses soirées, ce qui provoqua la jalousie d’un de mes amis qui avait lui aussi des sentiments pour moi, Mason Ashford. Je lui avais laissé une chance, mais je savais très bien que cela ne durerait pas longtemps entre nous. C’était le genre de garçon qui faisait tout pour celle qu’il aimait, j’aurais peut-être pu être heureuse avec lui, si ce n’est que mon cœur était déjà pris. Malgré tout je jouais le jeu afin de lui faire plaisir. Evidemment, je n’étais pas la petite amie idéale, je trainais toujours, et je dirais même malgré moi avec Adrian, et considérais comme une obligation, de le surveiller, quand ils se retrouvaient avec Lissa pour en découvrir plus sur leur élément : l’esprit.
Car il se trouvait qu’Adrian était aussi un spécialiste de l’esprit. Mais les techniques de celui-ci pour éviter les effets indésirables de l’esprit n’étaient pas vraiment les même que celles de mon amie. Tandis que lui fumait tout un paquet de cigarette et passez moi l’expression, se bourrait la gueule à tout bout de champ, Lissa elle prenait des médicaments. Il se trouve aussi que leurs dons étaient assez différents. Tandis que Lissa, elle, était douée pour la guérison, Adrian lui, était doué pour entrer dans les rêves des gens. Evidemment, il se fit un plaisir d’entrer dans les miens afin de me harceler.
Je suis méchante, à vrai dire, Adrian était plutôt sympathique avec moi. Beaucoup plus qu’avec mes amis.
Pendant ce séjour au ski, je découvris aussi que la tante de Christian, le petit ami de Lissa, qui était présente aussi lors du voyage avait proposé à Dimitri de devenir son gardien… et plus si affinité si vous voyez ce que je veux dire.
Après une longue dispute avec ce dernier, je révélais sans le vouloir, et sans en mesurer les conséquences, des informations confidentielle, qu’il m’avait confiées, à Mason mon petit ami. Celui-ci, qui partait du principe que les moroï devaient aussi se battre contre les strigoï, emmena Mia et Eddie, afin de les combattre seuls. Quand Christian et moi avons découvert leurs intentions nous les avons rejoints et nous nous sommes fait enfermer dans une maison, avec nos trois amis.
Mais j’ai réussi à nous sortir de la grâce à un plan magnifiquement échafaudé.
J’ai ensuite fait sortir nos amis de la maison et j’ai continué à combattre les strigoï.
Alors que ceux-ci avaient le dessus sur moi, Mason tenta de m’aider et réussi en y laissant la vie. A ce moment là, je ne ressentais que de la rage pour ceux qui l’avaient tué. Je me jetais sur eux et les décapitais, avec l’aide à distance de Mia, qui utilisa l’eau pour les affaiblir.
Puis, après la colère vint la tristesse. Je m’effondrais près du corps de Mason.
Je me souviens que des gardiens soient venus nous aider –trop tard évidemment.
Je me souviens aussi que Dimitri soit venu me réconforter. Mais même l’homme que j’aimais ne pouvais rien faire à la perte de Mase’.
Je me rappelle m’être rendue à la cérémonie organisée pour me faire tatouer mes molnija.
Puis Dimitri m’a annoncé avoir refusé la proposition de la tante de Christian, Tasha. Je ne le compris pas. Evidemment je lui en aurais voulu toute ma vie de m’avoir brisé le cœur, mais en même temps, cela devait être une  si belle occasion pour lui. Il aurait été le gardien d’une amie, aurait pu tomber amoureux d’elle, et même avoir des enfants. Il m’avoua alors que, je cite : « son cœur était ailleurs », que je le connaissais mieux que personne puis il m’embrassa.
Et là, je dois l’avouer, j’oubliais complètement Mason. Personne d’autre que Dimitri ne comptait. Puis il s’écarta et le charme se rompit.
-A plus tard Rose, m’a-t-il dit.
Je lui ai demandé si nous nous retrouvions à notre prochain entrainement et il m’a répondu que oui.
Maintenant que le séjour est terminé, je dois retourner à l’académie. Et je me doute bien que Dimitri n’aura pas le même comportement avec moi que cinq minutes auparavant. Néanmoins, je sais qu’il m’aime, et c’est tout ce qui compte pour le moment. De toute façon, je devrais me contenter de cela.