Les différentes races jouables

Les Moroï

Les moroï sont des vampires pur sang, c'est-à-dire de mère et de père moroï. A l’inverse des strigoï, on nait moroï, on ne peut pas le devenir. Ces créatures ne sont donc pas mortes mais bel et bien vivante, contrairement à ces premiers.
Côté apparence, ils se différencieront des autres races par leur tendance à être beaucoup plus grand que leurs amis les dhampirs, et avoir une taille bien plus fine. Ils sont généralement décrits comme très beaux, et gracieux, bien que cette caractéristique ne s’applique pas vraiment à tous. Leur peau est très pale, bien que toujours plus colorée que celle des strigoï, et leurs yeux sont très souvent de couleurs claires, presque pastels.

Considérés comme des vampires dits « bienveillants » ils se distinguent de leurs ennemis par un contrôle parfait de leurs instincts. En effet, même si tout comme eux, ils doivent se nourrir de sang, ils ne ressentent pas le besoin de tuer pour assouvir leurs besoin. Ils ne prendront donc que de petites quantités de sang prélevées sur des humains volontaires que l’on nommera « sources ».
Malgré cela, ils peuvent tout aussi bien se nourrir de n’importe quel aliment que consomment les humains ou dhampirs sans que cela ne leur fasse aucun mal ; cela ne serait néanmoins pas nécessaire à combler totalement leur faim. Ils ne mourront donc pas, mais seront extrêmement affaiblis. C’est pour cette raison que, dans chaque lieu public réservé aux membres de leur castes, des humains sont mis à leur disposition afin d’éviter tout incidents tels que malaises ou pertes de conscience momentanées.
Leurs morsures, sont, telles celles des strigoï, additives pour tous ceux qui y sont soumis. En effet, leurs crocs contiennent des endorphines, molécules amenant la personne mordue à ressentir une sensation de plaisir et d’euphorie.

Contrairement à toute autre race, les moroï ont le don de maitriser les éléments. Depuis leur naissance jusqu’à l’adolescence, les membres de cette race pourront alors contrôler le feu, l’eau, l’air et la terre et l’esprit. Généralement à partir de leurs quatorze ans, ils commenceront à développer une affinité particulière avec l’un de ces éléments, dans lequel il apprendra, avec l’aide de ses professeurs, à se spécialiser. Pour la majorité des moroï, une fois la spécialisation dans un élément effectuée, il est impossible de maitriser les autres de nouveau.
Si cette capacité pourrait être bénéfique en cas de combat, il est stipulé dans les règles qu’il est strictement interdit d’utiliser ses pouvoirs de manière offensive, d’où l’importance des gardiens à leurs côtés afin de les protéger contre les strigoï.

A l’instar de tout autre vampire, les moroï évitent de se promener dans les rues en plein jour. Si cela ne les tue pas, le soleil reste tout de même inconfortable pour ces créatures de la nuit. Ils possèdent aussi le don de compulsion, c'est-à-dire de contrôler les esprits de leurs compères. Si cela leur est possible, cela est prohibé par la loi. Un moroï utilisant la compulsion sur un autre membre de sa race, ou des autres castes qui l’entourent peut encourir une importante sanction, selon la gravité de ses actes.

Comme les dhampirs, ceux-ci sont également dans l’obligation de suivre une éducation particulière dans une école spécialisée, comme Saint Vladimir. Au lieu d’étudier l’art du combat, comme ces premiers, ils seront assignés à l’art de la politique et des bonnes manières à partir de leur onze ans, et ce, jusqu’à leur majorité. Leur enseignement, plus complet que ceux des autres races approfondiront principalement les matières déjà étudiées pendant leurs classes de primaire, c'est-à-dire les mathématiques, les langues, et l’histoire de leur peuple. Si celui-ci est plus perfectionné que celui enseigné aux dhampirs, il est également plus exigeant. En effet, on demande plus de travail de réflexion aux moroï, de manière à les préparer au rôle important qu’ils devront occuper une fois adultes.
Petite information complémentaire : Malgré leur statut privilégié dans la communauté vampire, les moroï ne sont pas tous nobles bien que la plupart aient un lien plus ou moins lointain avec les familles royales. Comme indiqué ci-dessus, leur clan est dirigé par une monarchie, c'est-à-dire par un roi ou une reine. Celle-ci, élue parmi les douze familles royales, est chargé de guider et d’aider son peuple.

FICHE © LILIEBIA

Les Dhampirs

Les dhampirs sont, comme leur nom l’indique, mi-humains, mi-vampires, entrainés au combat afin de devenir plus tard, gardes du corps des moroï.

Originellement, cette race est issue de l’accouplement entre un moroï et un humain. De cette union naquit une créature hybride qui fut nommé dhampir, contraction du terme demi-vampire. Aujourd’hui, rares sont les moroï qui donnent naissance à un dhampir avec un partenaire humain, ceci étant considéré comme quelque chose de méprisant. En effet, ces créatures naissent, de nos jours, d’un moroï et d’un autre dhampir.

A l’instar des moroï, ceux-ci ne peuvent pas maitriser les éléments, mais possèdent d’autres capacités physiques propres à leur race. En effet, du mélange entre gênes humain et moroï, les dhampirs hériteront d’une force supérieure à la moyenne, surpassant celles de toute autre races, strigoï exclus ; des réflexes rapides, une capacité de régénérescence, une vision de nuit ainsi que d’une grande agilité et endurance, faisant d’eux des parfaits soldats. Avec leurs dons hors normes, et un entrainement intensifs, ils sont les seuls à pouvoir atteindre la puissance des strigoï pour en venir à bout. C’est pour cette raison qu’on les envoie dès leur plus jeune âge à dans l’une des académies dans lesquelles ils pourront parfaire leur éducation. Celle-ci, s’étalant sur douze ans, consiste en six ans de tronc commun avec les autres races présentes à l’école. Ils étudieront, comme n’importe quel enfant de primaire, les bases des mathématiques, français et langues ; puis sept ans d’entrainement propre à leur caste, durant lesquels ils apprendront l’art de manier le pieu, de manière à devenir plus tard, les meilleurs gardiens qu’il soit.

Les dhampirs ne possèdent pas non plus les mêmes inconvénients que les moroï. En effet, une balade en plein jour ne leur pose aucuns soucis -d’où leur peau visiblement plus colorée que celle de ces derniers-, ils ont, contrairement à eux, une intuition très développée leur permettant de « sentir » le danger arriver ; et sont, au plus grand bonheur des autres races présentes à l’académie, souvent très bien constitués. En effet, à l’inverse des moroï qui auront tendance à être grands et fins, les dhampirs seront pour les hommes –qui constituent la majorité de cette caste, ne l’oublions pas- musclés, et bronzés, tandis que les femmes auront de jolies formes, juste là où il faut. S’ils sont souvent vus comme « sexy » ou attirants, ils ne seront jamais considérés comme supérieurs à la beauté dite « pure » des moroï. En effet, ceux-ci ne sont généralement regardés que comme partenaires d’un soir ou petits amis durant l’adolescence. S’il est « normal » pour un moroï de sortir avec un(e) dhampir avant d’atteindre sa majorité, jamais il n’envisagerait un véritable avenir avec cette personne.

Côté alimentation –n’oublions surtout pas la nourriture voyons-, les dhampirs n’ont pas besoin de boire du sang, comme leurs compères les moroï et leur ennemis les strigoï. En effet, ils se nourrissent comme n’importe quels autres humains, avec des aliments que l’on peut trouver tous les jours en supermarché. La seule différence avec ceux-là est qu’ils doivent en ingurgiter bien plus, leur système ayant besoin de bien plus de vitamines et protéines pour pouvoir supporter les efforts physiques qu’ils imposent à leur corps.

Venons-en maintenant à leur statut de gardien. Parce que c’est bien sympa toutes ces explications, il n’est toujours pas dis clairement en quoi cela consiste. A cela je te dirais, patience jeune padawan –comment ça je me suis trompé d’univers ?- j’y arrive.

Le terme gardien est attribué uniquement à un dhampir ayant achevé son entrainement à l’académie, et ayant passé les épreuves d’évaluations finales. A ce moment là, vos vous imaginez certainement des petits dhampirs en train de gratter des feuilles et des feuilles en répondant à des questions plus rocambolesques les unes que les autres ? Eh ben non. Si certains craignent déjà les épreuves de notre baccalauréat à nous, ce n’est rien à côté de ce que les dhampirs doivent subir. En effet, chez eux, elles sont beaucoup plus physiques, et consiste en plusieurs tests durant la dernière années visant à la protéger un moroï qui leur a préalablement été attribué durant des simulations d’attaque strigoï, une évaluation par l’un des plus grands gardiens de l’histoire, et pour finir une épreuve organisée par les professeurs de l’académie, qu’il faudra réussi à maitriser afin de pouvoir obtenir la récompense que chaque novice rêve un jour d’avoir : la marque de la promesse. Cette ligne serpentine horizontale tatouée sur la nuque est le symbole de leur engagement auprès des moroï, et signifie que leurs entrainements sont bel et bien achevés. Une fois gravée sur la peau, le dhampir concerné est autorisé à partir à la recherche d’un emploi en temps que garde du corps, proposant alors ses services aux moroï, royaux si l’élève était particulièrement doué, ou roturier, s’il n’a pas réussi à se distinguer des autres de sa promotion.
Il est bien entendu qu’à partir de ce moment, le dhampir choisira de dédier sa vie au moroï qu’il sera en charge de protéger, le faisant passer, quel que soit la situation, avant lui.
De cette règle simple résulte que le dhampir refusera alors toute relation sentimentale avec qui que ce soit. En effet, celui-ci ne pourra se permettre de s’attacher à cette personne plus qu’à son moroï de peur qu’en cas d’attaque, il préfère choisir son cœur, abandonnant ainsi son patron à son triste sort.

C’est pour cette raison que de nombreuses mères dhampirs choisissent de ne pas assumer cette responsabilité et de rester dans leur village afin d’élever leurs enfants. Victimes de discriminations et de moqueries, elles sont vues comme des prostituées qui vendent leurs charmes aux moroï.

Les gardiens se dévouent donc corps et âmes à la protection des moroï, de manière à empêcher les strigoï de les atteindre. Bien que peu d’entre eux n’aient eu l’occasion de combattre contre l’un entre eux dans sa vie, un système de récompense existe pour les heureux dhampirs qui auront réussi à survivre à leurs offensives, et à éliminer définitivement la menace. En effet, à chaque strigoï tué, le gardien recevra un molnija : tatouage ressemblant à des éclairs entrecroisés, placé sur la nuque, près de la marque de la promesse. Ces marques servent ainsi à indiquer le degré d’expérience de chaque gardien.

FICHE © LILIEBIA

Les Alchimistes

Les Alchimistes sont les membres d'une organisation humaine en étroite coopération avec les dhampirs et moroï, ayant pour mission de garder leur existence secrète.

Malgré cela, les affiliés à ce groupe sectaire ont tendance à dénigrer les vampires, voir même à les considérer comme des créatures maléfiques. Certains, qui n’en ont réellement jamais vu, sont parfois même effrayés à l’idée d’en rencontrer un jour. Quelle qu’en soit véritablement la raison, ils essaient le plus possible de les éviter.

Le titre d’alchimiste se transmet de génération en génération. Les mêmes familles sont donc en charge de ce métier pour le moins particulier qui consiste généralement à couvrir les traces des dhampirs. Une partie d’entre eux est envoyé sur le terrain afin d’agir le plus rapidement possible de façon à éviter toute bavure tandis que d’autres seront en charge de l’administration et de la gestion des documents. Quel que soit le poste qu’ils occupent réellement, ils reçoivent tous à leurs dix-huit ans une valise entière de matériel scientifique leur permettant de désintégrer les corps des strigoï, ainsi que d’autres potions colorées dont eux seuls connaissent les effets.
De la même façon, à l’âge adulte, chaque futur membre de l’organisation se doit de se faire tatouer une fleur de lys dorée sur le bas de leur joue droite. Ces tatouages, signes distinctif de ce groupe, sont constitués d’or véritable, mélangé à du sang de moroï spécialistes de l’air et de l’eau. Ils sont vus à la fois comme une récompense : en effet, ils peuvent vivre plus longtemps, et ces tatouages ensorcelés les empêchent de tomber malade ; mais également comme un lourd fardeau puisqu’il les garde également de confier à qui que ce soit les secrets de leur organisation et les oblige à servir le groupe jusqu’à ce que l’un de leur enfants soit en âge de prendre le relais. Car il est certain qu’aucun Alchimiste ne peut quitter son poste sans placer quelqu’un d’autre à sa place –vous imaginez un peu le désastre si tout le monde décidait de faire cela ?
C’est là qu’entre en jeu le centre de rééducation. Même si vous n’y êtes jamais entrés, je suis sûre que vous voyez tous ce que c’est. Vous vous demanderez donc certainement : en quoi cela consiste pour les Alchimistes ? C’est très simple, la rééducation fait parti intégrante du programme alchimiste. Personne ne sait véritablement ce qu’il arrive là-bas, mais il paraitrait que cela « aiderait » les mauvaises recrues à rentrer dans le droit chemin. En tout cas, tout le monde prend bien garde d’éviter cet endroit du mieux qu’il le peut. Car bien entendu, ceci est la pire sentence que l’on peut infliger à un alchimiste, pour certains même plus néfaste que la peine de mort. Car si cette dernière met fin à leur existence, la première est vu comme un déshonneur qui toucherait la famille concernée durant des générations.
Plusieurs raisons peuvent néanmoins vous mener à cet endroit comme par exemple le trafic de sang (si si, ça existe vraiment...) –à cela je pense, aucune explication n’est nécessaire-, avoir des sentiments ou relations intimes avec moroï ou dhampir –car évidemment, cela impliquerait que les membres de cette organisation supposée neutre prennent parti pour l’un des clans-, ou souhaiter devenir un strigoï –ce qui menacerait toutes les races réunies.
En général, peu de membres passent par cette case, les Alchimistes étant un groupe plutôt bien encadré et surveillé, mais on ne fait jamais trop attention n’est-ce pas ?

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Les humains

Les humains sont des créatures comme vous et nous qui ne se doutent en aucun cas de l’existence de vampire parmi eux. Même si ils habitent dans les alentours de l’académie, sachez bien qu’il est tout simplement impossible qu’ils soient au courant des secrets ou des créatures qu’elle cache... tout du moins, en principe.
Est-il possible qu’un Alchimiste ait mal fait son travail ? Un moroï bourré dans une boite de nuit aurait-il pu laisser échapper des paroles qu’il pourra ensuite regretter ?
Que deviendrait la race humaine si elle découvrait après de longues années que les vampires existaient vraiment ?

Le choix est vôtre : votre petit humain sans défense sera-t-il ignorant de toute cette affaire qui se joue près de chez lui ? Au contraire, aura-t-il vu quelque chose qu’il n’était pas sensé voir ?
Victime d’un strigoï, ami d’enfance d’un dhampir, source ? Les possibilités sont multiples, même si on a souvent tendance à l’oublier. Ils ont beau être beaucoup moins puissants que les membres des autres races, les humains sont plus nombreux, et peuvent avoir un rôle important dans les intrigues à venir.

Les Strigoï

Les strigoï sont des morts-vivants. Contrairement aux moroï qui ont une durée de vie limitée, les membres de cette race sont, eux, immortels et possèdent des forces, tout comme un don de compulsion décuplés : en effet, ils sont bien plus forts et rapide que leurs proies, les dhampirs et moroï. En conclusion, les tuer requerra un entrainement particulier dispensé aux futurs gardiens, de manière à pouvoir contrecarrer leurs compétences particulières qui les rendent si puissant, voir même quasiment invincibles. En effet, les membres de cette race n’ont que des peu de faiblesses. Avec leurs sens plus développés que ceux de n’importe quel autre caste, il est difficile, même pour le gardien le plus expérimenté de les prendre par surprise. Leur seul défaut notable est leur impossibilité à s’exposer au grand jour. En effet, en accès direct avec les rayons du soleil, leur corps ne met que quelques secondes avant de s’embraser et se désintégrer.

Il n’existe donc que trois façon de tuer un strigoï : -les bruler
-les décapiter
-leur planter un pieu en argent dans le cœur (d’où les légendes humaines sur les vampires)

Contrairement au statut de moroï, on ne nait pas strigoï, on le devient, de manière volontaire ou forcée. Cette dernière méthode consistant à boire le sang de sa victime puis la contraindre à boire son propre sang, la transformant ainsi en créature semblable.
Mais de nombreux moroï ou dhampirs font d’eux-mêmes le choix de se changer en strigoï, abandonnant alors toutes les caractéristiques et pouvoirs propres à leur race : pour cela, ils n’ont qu’à tuer l’un de leur semblable, puis boire la totalité de leur sang.

Leur peau pâlira alors, devenant même plus claire encore que celle des moroï, presque blanche, leur yeux perdront leur couleur pour adopter une teinte vermeille ; mais plus important encore, ils perdront tout sens de la justice, du bien et du mal. Ils garderont tout de même leurs anciens goûts et préférences mais n’auront plus aucune conscience morale, et deviendront des montres cruels, sadique, sans aucun sentiment.
En compensation de leurs pouvoirs, ils sont, tout comme les moroï, obligés de se nourrir de sang, source de leur puissance. Mais à l’inverse de ceux-ci, ils ne peuvent se contenter de ne prendre que la dose dont ils ont besoin pour survivre, ils ressentent en effet en eux la nécessité de tuer leur victime, comme un prédateur tuerait sa proie. Leur soif de sang est bien plus forte que celle des moroï et, même si le strigoï peut se contenter de sang humain, il préférera celui des moroï qui leur fournit plus de puissance et d’énergie.

Une morsure infligée par un strigoï, bien que souvent mortelle, a un effet addictif bien plus important sur la victime. En effet, ces créatures produisent deux fois plus d’endorphines que les moroï, permettant à leur proie de ne sentir aucune douleur, et donc, l’empêcher de se défendre, étouffant son instinct de survie.

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