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 ALCOHOL ! Because no great story ever started with someone eating a salad

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Rose Hathaway
Rose HathawayJ'suis pas rousse mais j'suis rebelle
MessageSujet: ALCOHOL ! Because no great story ever started with someone eating a salad   ALCOHOL ! Because no great story ever started with someone eating a salad Icon_minitimeVen 4 Juil - 23:28

ALCOHOL ! Because no great story ever started with someone eating a salad
Rose et Kristh
Il était tard. Très tard. Tellement que j’aurais été parfaitement incapable de définir si nous étions encore dans la nuit du vendredi ou le matin du samedi. A vrai dire, je n’en avais rien à faire. Ma soirée n’était pas encore terminée.
Cela devait faire deux heures que j’avais quitté la fête organisée dans le dortoir des garçons.  Je ne me souvenais même plus de qui exactement l’avait organisée. Un moroï, ca c’était certain. Même si les dhampirs aimaient également s’amuser, la plupart des grandes soirées étaient organisées par les vampires pur sang, par faute de moyen.  Personnellement, cela ne me dérangeait pas. Quelle que soit la personne qui organisait ce genre de réception, j’étais invitée. Déjà, parce que Lissa était riche et importante dans la société, ce qui rendait son soutient et son amitié véritablement précieux. Ensuite, parce que nous savions nous amuser. Même si ces derniers temps, notre réputation de fêtardes s’était plus ou moins ternie,  les gens se souvenaient encore des bons moments que l’on avait passé ensemble en soirée. Même Lissa, aussi réservée et calme soit-elle arrivait à s’éclater lorsque nous étions ensemble. Elle avait peut-être un peu de mal à démarrer, mais généralement, à la fin de la soirée, nous nous retrouvions toutes les deux dans le même état : c'est-à-dire complètement pétées.
Pour terminer...la plupart des garçons m’invitaient parce que ma condition de dhampir faisait que, contrairement à leurs camarades moroï, j’étais super bien foutue. Nombre d’entre eux espéraient pouvoir tirer quelque chose de moi avant la fin de la nuit. Les rumeurs qui circulaient sur mon compte n’aidant pas, ils avaient été d’autant plus nombreux ce soir. J’avais du en repousser cinq ou six. Mais j’étais plutôt fière de moi. Seul l’un d’entre eux s’était pris mon poing dans la figure pour m’avoir prise pour une catin rouge. J’avais pourtant été claire : il était hors de question que qui que ce soit plante ses crocs dans mon cou. Ivre ou pas, ma décision ne changeait pas. Je n’étais pas un jouet dont il pouvait disposer à leur guise, encore moins leur réserve de bouffe. S’ils voulaient du sang, qu’ils aillent le chercher ailleurs !

Depuis des années, la seule personne a y avoir été autorisée était Lissa. Pour ma défense, cela avait été un cas d’extrême urgence. Je ne pouvais tout simplement pas la laisser crever de fin. C’était une princesse après tout, et plus important encore, ma meilleure amie. Il était hors de question que je la laisse mourir de la sorte. Elle avait eu beau protester, elle n’avait eu d’autre choix que de se conformer à ma décision. Elle savait bien mieux que moi qu’elle n’aurait pas pu survivre autrement. J’avais beau prétendre que donner mon sang m’avait été difficile, il était clair que cela m’avait plu. Et encore, ce n’était qu’un euphémisme. Je n’avais jamais rien connu de meilleur jusque là. Les endorphines libérées par sa morsure avaient bien fait leur boulot. En revanche, ce n’était pas parce que j’avais aimé ça que je comptais tendre le cou à tous les moroï du bahut. Sérieusement, j’avais bien trop d’amour propre pour faire une chose pareille. Sans compter le fait de coucher avec eux... Cela aurait été donner raison à tout leurs ragots dégoutants.

Je ne serais jamais la fille qu’ils rêvaient que je sois. J’avais beau aimer jouer à séduire mes camarades, je ne passerais jamais à l’étape supérieure avec ces imbéciles. Contrairement à ce qu’ils pouvaient tous imaginer, j’étais encore vierge, et il était hors de question qu’ils y changent quelque chose. Ce n’était pas une chose que j’étais prête à faire avec le premier mec que je croiserais sur mon chemin, tout simplement. Je n’étais pas une sainte-nitouche, loin de là, mais j’avais tout de même une plus haute estime de moi-même.


Je me trouvais à présent devant la grille de l’académie. A ma plus grande chance, personne ne m’avait vue sortir du bâtiment dans lequel se trouvaient les chambres. Sans doute Kirova m’aurait-elle sermonnée et peut-être bien sanctionnée si elle avait entendu dire que j’avais fait une chose pareille. J’étais encore en sursit avant l’incident de Spokane, l’étais-je toujours à présent ? C’est vrai ça, serait-elle plus indulgente, étant donné que j’avais perdu un être cher ou resterait-elle la garce qu’elle avait toujours été ? Personnellement, je parierais tout sur la seconde option. J’étais censée ne commettre aucune erreur depuis que j’avais entrainé Lissa dans ma fugue, tout du moins, rester discrète lorsque je comptais faire des conneries. Pour le moment, j’étais bien partie. Je n’avais rencontré personne sur ma route. Personne appartenant au corps professoral ni à l’administration en tout cas. Personne dans la mesure de me dénoncer, donc. La plupart des gens qui circulaient à cette heure là étaient des gens rentrant de soirée, ou comme moi, des gens comptant continuer à s’amuser ailleurs. Non pas que je n’aimais pas la fête qui se déroulait chez le moroï, mais il n’y avait plus d’alcool dans sa chambre alors franchement, quel intérêt ? C’est vrai, tout ce que je voulais, maintenant, c’était me bourrer la gueule une bonne fois pour toute à en être malade le lendemain. Je voulais rester dans cet état de plénitude que m’avaient apportées les bouteilles de Vodka que j’avais sans en être consciente, réussi à vider toute seule. J’avais arrêté de les compter à la fin de la soirée, me contentant d’en sortir une nouvelle lorsque celle que j’avais en main venait à se vider. C’était simple à repérer, je n’avais même pas besoin de regarder, elle devenait immédiatement beaucoup plus légère.  Cela me permettait de surveiller les pseudo Don Juan qui tentaient de me tripoter.

Je m’étais donc mis en tête de trouver un bar dans les parages. Nous n’étions pas réellement autorisés à sortir en période de cours, mais je n’en avais magistralement rien à faire. Après tout, c’était mon problème si je ne pouvais pas tenir la journée de demain, pas celui de Kirova. Il fallait juste que je trouve le moyen de m’échapper. La plupart des gardiens avaient beau être endormis, la garde de nuit tournait toujours autour de l’école, histoire de pouvoir réagir rapidement en cas d’attaque strigoï...et accessoirement d’empêcher les gens comme moi de s’échapper. J’attendis alors cachée dans un buisson que les deux gardes aient le dos tourné pour saisir le pieu que j’avais emporté avec moi et les assommer. Gentiment, il en allait de soit. Je ne voulais pas les blesser, juste les endormir un moment histoire de piquer leur clé et  m’enfuir de cet endroit, juste pour une nuit.

J’attendis donc d’être certaine qu’ils n’allaient pas se réveiller pour m’emmener furax, directement dans le bureau de la directrice. En voyant qu’ils étaient bel et bien dans les vapes, je me penchais pour fouiller dans leur poche, jusqu’à trouver l’objet que je convoitais : les clés de la grille principale. Lorsque je les eus trouvé, je m’empressais de débloquer le verrou et de m’éloigner le plus possible de cet endroit. Ce n’était pas le moment de se faire prendre. Pas lorsque je m’en étais magnifiquement bien sortie. J’étais plutôt fière de moi. Je crois que personne au lycée n’avait encore pu se vanter d’avoir pu faire le mur. Tout du moins à la façon Rose Hathaway.

Plongée dans l’obscurité, je me confrontais rapidement à une difficulté : rejoindre le centre de la ville. Heureusement, il ne se trouvait pas très loin de l’académie, dix minutes à pied tout au plus ; mais il fallait pour s’y rendre s’armer de courage et de patience, ce qui n’était pas du tout mon fort. Surtout quand je ne voyais même pas où je mettais les pieds. On avait beau se trouver dans un coin paumé –cela était de mise lorsque l’ont voulait assurer la sécurité des élèves- j’étais persuadée qu’ils étaient tout de même au courant de l’existence des lampadaires.

Enfin...vu l’éclairage des lieux, ce n’était pas une chose certaine. Il fallait que je me dépêche, je n’aimais pas rester dans le noir. Non pas que je craignais l’obscurité en elle-même –mon dieu j’avais connu bien pire !-, c’étaient plutôt les créatures qui pouvaient se dissimuler au sein de celle-ci qui m’effrayaient. Je ne voulais pas mourir comme ça : c’était ridicule. J’imaginais déjà les bruits qui circuleraient à Saint Vladimir : Une étudiante vidée de son sang pour avoir voulu se payer une cuite. Nan, cela devait être la mort la plus pitoyable à laquelle pouvait se trouver confronté un gardien.

Heureusement, j’atteins rapidement le lieu que je recherchais, les lumières éclatantes –peut-être bien trop pour mes yeux qui s’étaient habitués à la noirceur de cette fin de soirée- étincelant, comme pour m’annoncer que j’étais bel et bien arrivée à destination.  
A partir de là, trouver un bar fut chose aisée. J’étais déjà descendue en ville, avec Lissa durant les vacances scolaires. J’avais noté l’emplacement des endroits qui pourraient nous être utiles un jour. Comme quoi, mes observations avaient payé. Sans hésiter une seule seconde devant les portes en verre de l’établissement, je poussais la porte, pénétrant dans le lieu pour lequel j’avais du marcher des kilomètres.

Si j’avais connaissance de l’existence de ce bâtiment, je n’y étais encore jamais entrée. C’est vrai, avec ma meilleure amie, nous préférions de loin nous rendre dans des villes plus peuplées que la notre. Généralement, dans les bars de quartiers miteux comme celui-ci devait être, on ne trouvait que de vieux ivrognes pervers et des pères de famille ruinés et dépressifs.
Bon, ce n’était pas comme si j’avais eu le choix ce soir-là. C’est vrai, je ne pouvais pas me rendre dans une grande ville sans moyen de locomotion. Et ce n’était certainement pas habillée comme je l’étais que j’allais tenter de faire de l’autostop. Je n’étais même pas certaine de rentrer à l’heure pour les cours du lendemain en usant de cette méthode. Non pas que je souhaitais y assister, mais je me serais tout simplement faite assassiner si j’avais eu le malheur de ne pas me présenter au cours de Stan. Il ne manquerait pas de me faire remarquer que contrairement aux autres, j’avais du retard dans ma formation...Quoi que dorénavant, j’étais presque certaine que ce commentaire ne sortirait plus de la bouche de mes enseignants. Après tout, j’avais tué un strigoï, je devais même être meilleure que certains d’entre eux. Ils ne pourraient plus se permettre de me dire que je n’étais qu’une incompétente.
Coupant court à mon monologue interne, je me focalisais sur l’endroit dans lequel je venais d’atterrir. Jesse m’en avait déjà parlé, pourtant, ce que je découvris me coupa le souffle. Finalement, ce n’était pas si minable que ce que je m’étais imaginé au départ. Cela avait même du potentiel. Ma soirée ne serait peut-être pas si inintéressante après tout.

Automatiquement, je me dirigeais vers le comptoir.

« Ne jamais dévier de nos objectifs » me répétait souvent Dimitri.
Je serais heureuse et fière de lui annoncer demain que j’avais mis ses conseils en pratique ! Peut-être pas selon la manière qu’il désirait. Mais bon, il fallait quand même apprécier l’effort ! Cela prouvait que j’accordais un tant soit peu d’importance à ce qu’il me racontait. Ce qui n’était pas le cas avec mes autres instructeurs. Il n’y avait que mon mentor que je respectais réellement. Sans doute parce que, contrairement aux autres imbéciles, je l’avais déjà vu à l’œuvre. Ou peut-être parce que je n’étais qu’une idiote amoureuse. Certainement un mélange des deux.

Je m’asseyais sur l’un des sièges en cuir, et levait la tête vers l’homme que je supposais être le barman. Tout en réfléchissant à ma commande, j’entrepris de détailler son physique. Malgré le fait qu’il soit de dos, on pouvait aisément distinguer les muscles qui se dessinaient sur ses bras occupés à porter un carton de bouteilles. Ses cheveux n’étaient plutôt pas mal. Bruns, cela lui faisait déjà un point. J’aurais aimé qu’il se retourne, histoire de voir s’il était aussi sexy qu’il en avait l’air. C’est vrai, on pouvait toujours s’attendre à de mauvaises surprises ! Je me souvenais encore du jour durant lequel Mason s’était fait avoir de la même façon dans une boite de nuit devant l’entrée de laquelle nous avions du trimer avant d’être finalement autorisés à passer la porte. C’était tout simplement l’épisode le plus hilarant auquel j’avais été donnée d’assister. Inévitablement, Eddie et moi-même l’avions taquiné durant des semaines à ce sujet.

Mason...Il fallait réellement que j’arrête de revenir à lui à chaque fois qu’il se passait quelque chose dans ma vie. Même une chose aussi banale que mater un barman me remémorait les bons moments que nous avions passé ensemble ! Peut-être parce que nous avions passé toute notre enfance et notre adolescence ensemble. En tout cas, presque toute notre adolescence avant que ces foutus monstre ne me retirent mon meilleur ami.

Je soupirais, essayant de chasser toutes ces pensées de ma tête. Je venais de trouver une raison de plus pour me hâter de commander ma boisson.

-Eh ! Toi là, le barman, interpellais-je l’homme derrière le comptoir. Un verre de ce que tu as de plus fort.

J’allais peut-être le regretter demain matin, quand la gueule de bois ferait son apparition, mais pour le moment, c’était ce dont j’avais besoin : un bon remontant.


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Dernière édition par Rose Hathaway le Dim 26 Oct - 20:59, édité 2 fois
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Kristh Pierce
Kristh PierceStrigoï
MessageSujet: Re: ALCOHOL ! Because no great story ever started with someone eating a salad   ALCOHOL ! Because no great story ever started with someone eating a salad Icon_minitimeMer 20 Aoû - 1:08


Kristh Pierce
&
Rose Hathaway

 


Des corps dansant au rythme de la musique, l'alcool passant de mains en mains et se vidant à la même vitesse à laquelle le sang quitte la carotide de mes jolies danseuses, des vêtements volant par ci et là, l'odeur de la dépravation descendant l'escalier menant aux chambres, l'appel à la luxure dès que le regard se pose sur mes filles trouvées, droguées et gardées ici sans qu'elles ne puissent s'enfuir, exécutant les seuls ordres que je leurs donne. Je ne choisis que de la bonne qualité, des jolies minettes avec de belles formes, c'est toujours meilleur que celles taillées dans une brindille que l'on casse si facilement en les touchant à peine. Des blondes, des brunes, des rousses...il y en a pour tous les goûts ! Tant qu'elles sentent bons, que leur sang lui aussi nous envoie vers l'extase lorsqu'il glisse le long de notre gorge, qu'elles ont ce regard innocent, complètement perdu quand on s'approche d'elle avec des yeux pleins d'envie, qu'elles savent ce qu'ils va leur arriver mais qu'elles ne peuvent rien y faire, ça, c'est ce qu'il y a de meilleur. Voir dans leurs yeux toute cette peur, cette incompréhension...c'est tellement excitant.

Elles sont assez idiotes en fait, de m'avoir suivi, d'avoir écouté mes belles paroles. C'est tellement drôle de jouer le rôle du séducteur avec elles, leur faire croire en l'impossible, d'un joli monde tout rose et tout mignon. C'est encore plus drôle de voir leur beau visage se décomposer en voyant où je les emmènes, de les voir se débattre et tenter de s'enfuir alors qu'il est bien trop tard. Pfff, foutues femelles inutiles, juste bonnes à nous servir au lit. Mais je ne vais pas m'en plaindre, je les aimes bien ces petites idiotes, je m'amuse bien avec elles. Elles finissent toutes dociles et sont là, à se traîner à mes pieds, à finir dans mon lit. Sans oublier qu'elles me rapportent beaucoup d'argent en satisfaisant les clients, même si la plupart du temps je suis obligé d'aller en chercher des nouvelles parce qu'elles n'ont pas réussi à tenir face à la force et l'endurance d'un strigoï. Oh ce n'est pas bien grave, j'en retrouve tellement vite de nouvelles, toutes fraîches, toutes innocentes...

Qu'est ce que je pourrais entendre comme insultes, qu'est ce que je pourrais me prendre comme gifles si Alexia pouvait me voir, m'entendre. Ses joues se rosiraient sous la colère, ses yeux bleus me regarderaient, perçants, et elle m'engueulerait encore et encore. Et elle me frapperait ! J'ai toujours aimé la voir énervée, elle était tellement belle dans cet état là, une vraie tigresse. Elle aurait été capable d'arracher la tête de quiconque viendrait la déranger dans son excès de rage envers moi. Moi, je la laissais faire, j'en riais même parfois quand je ne répliquais pas, ça avait tendance à la faire rager encore plus ce qui l'amenait à partir. Mais je la rattrapais toujours, j'étais le meilleur pour ça, jamais je ne l'aurais laissée partir, m'abandonner. Elle était à moi. Elle le resterait. Il était hors de question qu'elle ne me quitte. De toutes les manières, elle ne parvenait jamais à me résister longtemps, moi de même... Il y avait comme une attraction en elle, un charme que je n'avais jamais trouvé chez aucune autre fille. Elle m'obsédait, je ne la voulais que pour moi. Si j'avais pu, je l'aurais enfermée pour être le seul à pouvoir la voir, la toucher, juste...être là, rien qu'avec elle. Mais je n'avais pas pu lui faire ça, elle m'en aurait bien trop voulu. J'avais essayé pourtant, je n'avais fais qu'attirer sa haine et sa peur. J'aimais qu'elle soit en colère contre moi, qu'elle se rebelle contre moi, qu'elle ne soit pas comme toutes ces putains qui se jettent à mes pieds pour ensuite écarter leurs cuisses. Non, elle n'était pas comme ça. Elle avait bien plus d'estime que ça, bien plus de valeur. Pour rien au monde je ne lui aurais fais du mal. Tout ce que je voulais c'est qu'elle soit prêt de moi. C'était ma petite déesse. Ma jolie déesse...

Putain, il fallait vraiment que j'arrête de penser à elle. Déjà plus d'un millénaire qu'elle était partie, que ce fils de pute me l'avait enlevé...que je l'avais tuée...Merde. Pourtant elle était encore là dans ma tête. Pourquoi lorsque je faisais quelque chose qu'elle n'aurait pas apprécié, je l'entendais encore me faire la morale. Peut être parce que je m'étais bien trop habitué à l'entendre, sa voix... Mais elle était envoûtante sa voix, j'aurais pu passer des heures à l'écouter. Enfin...je préférais l'entendre gémir de plaisir sous mes caresses, c'était bien plus beau...

Allez, ce soir j'allais entendre une autre gémir, sans doute même plusieurs, ce serait bien moins cool mais bon...je devrais me contenter de ça. Il fallait que je me détende, c'était la seule façon que j'avais trouvé afin d'oublier ma déesse. M'amuser, m'envoyer en l'air, torturer, tuer... Qu'est ce que c'était bien.
Assis sur le comptoir, je regardais attentivement les filles se déhancher sur la musique, me mettant à les détailler une à une pour savoir laquelle serait la première avec qui je m'éclaterais. J'avais envie d'une petite blondinette, celle qui paraissait complètement pétée tiens, là bas, en train de chanceler. Je demandai à ce qu'on me l'amène et la prit sans aucune douceur dans mes bras pour l’asseoir sur mes genoux. Elle tenta de résister à mes mains se baladant sur son corps mais les endorphines qui se libérèrent dans son corps quand je la mordis lui firent perdre tout chance de s'en sortir indemne. J'aimais bien son sang. Il avait un bon goût sucré et doux. C'était tellement bon de le sentir s'écouler le long de ma gorge et remplir tout mon être. J'aurais voulu m'amuser un peu plus avec elle, elle était vraiment jolie. Mais je ne parvins pas à m'arrêter et la vie quitta rapidement son corps comme son sang. Tant pis, j'allais devoir m'en trouver une autre. La nécrophilie c'était pas pour moi, pas pour ce soir en tout cas... Je fis tomber son corps derrière le comptoir avant d'y sauter moi aussi. Les bouteilles sur les tables étaient déjà presque vide, ce n'était pas digne de mon bar ça ! Je partis donc en chercher dans la réserve, prenant vodka, whisky, rhum...un peu de tout ce que j'avais de plus fort quoi, sans oublier la pièce maîtresse dont j'étais si fier : des bouteilles de cocoroco. Quand j'étais encore un faible humain, c'était sans doute le meilleur alcool auquel j'avais goûté, et c'était le plus fort à ma connaissance. Mais désormais, le sang était la seule chose dont j'avais besoin. C'était mon alcool, et c'était tellement bien meilleur que tout ce qui pouvait exister.

Alors que je sortais de la réserve en portant mes cartons remplis de bouteilles, je pu sentir l'odeur d'une nouvelle arrivante. Huum...ce qu'elle sentait bon...Je l'entendis s'asseoir au comptoir avant qu'elle ne m'interpelle, me demandant de lui servir ce que j'avais de plus fort. Un sourire apparu sur mon visage. J'aimais beaucoup sa voix. Et elle paraissait déjà bien bourrée vu l'odeur qui émanait d'elle. Elle n'avait pas à s'inquiéter, elle allait être servie ! J'espérais juste qu'elle soit à la hauteur de mes espérances. Oui parce que bon, c'est pas vraiment cool de s'amuser avec un thon. Je ne fus pas déçu en me tournant vers elle. Là, il y avait du level. Mon sourire s'agrandit en la détaillant un peu plus. C'était une dhampir, normal qu'elle soit si belle, aucune fille ne pouvait rivaliser contre la beauté de celles appartenant à cette race, elles étaient de loin les plus belles, comme Alexia...

Stop. J'avais devant moi une magnifique créature, et je n'avais pas l'intention de la laisser partir. Mes yeux se mirent à se balader sur son corps, ses formes à en faire rager certaines. Elle portait une robe bustier, mettant en valeur sa gorge dont j'avais envie de transpercer à l'aide de mes crocs pour sentir l'essence de sa vie s'écouler lentement dans mon corps ainsi que sa poitrine qui venait titiller mes mains ayant hâte de venir se poser dessus afin d'entreprendre de soigneuses caresses... Posant le carton à côté sur le comptoir, je vins m'appuyer sur ce dernier afin de me pencher légèrement pour voir la suite de ce fabuleux corps. Ces hanches étaient parfaites, et mon corps frémissait un peu trop d'envie de venir s'y coller. J'observai aussi ses jambes ainsi que ses cuisses dont ma bouche voulait prendre possession. Ahah...cette fille était un appel à la luxure. Vraiment. La seule chose dont j'avais envie là tout de suite était de passer par dessus le comptoir afin de me jeter sur elle et lui faire regretter de mettre mon corps dans cet état. Oh oui, j'avais envie de la plaquer contre le mur, d'enfoncer mes crocs dans sa jolie gorge tout en lui arrachant ses vêtements afin d'accéder à ce que je désirais. Je voulais la faire crier de plaisir et de douleur, qu'importe. J'avais juste envie de me perdre entre ses cuisses qui paraissaient si chaudes et accueillantes, et oublier tout le reste pendant un instant. Un rire m'échappa en me disant que je me laissais en peu trop envoûter par elle. Certes je comptais m'amuser avec elle, mais il ne fallait pas non plus que j'en fasse tout un plat. Ce serait une baise comme une autre, celle ci promettait juste d'être meilleure.
Je me redressais afin de regarder son visage. Ma bouche avait envie de ravager la sienne, bien trop attirante à mon goût. Ses cheveux paraissaient d'une douceur incroyable dont mes doigts avaient envie de se frayer un chemin. Mon regard croisa alors le sien, fascinant. Elle ne se laisserait pas faire, non. Cette dhampir était une battante, par une de celles qui se jettent dans les bras du premier venu.

Je pris une bouteille de cocoroco et l'ouvris sans grande difficulté avant de remplir un verre afin de le déposer devant la dhampir.

« Cocoroco. Avec ça, tu vas être servie chérie. »

J'affichai mon rictus taquin dont j'étais le seul à connaître le secret et continuai :

« Le barman a un nom. C'est Kristh. D'ailleurs, il aimerait beaucoup connaître le tien si cela était possible... »

Je mettrais cette fille dans mon lit avant le lever du jour. Elle ne m'échapperait pas. Pas après l'avoir vu, ça c'est sûr. Ce serait une très grosse erreur, ce n'était pas tous les jours que pareille occasion se présentait. Mais il était aussi sûr que cela allait être un peu plus compliqué de la faire plier, dans le pire des cas, le viol serait toujours une option, même si je préférais largement la voir consentante, rien qu'à la voir, c'était une tigresse au lit.
Cette soirée promettait d'être amusante !




Dernière édition par Kristh Pierce le Lun 6 Juil - 18:40, édité 1 fois
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Rose Hathaway
Rose HathawayJ'suis pas rousse mais j'suis rebelle
MessageSujet: Re: ALCOHOL ! Because no great story ever started with someone eating a salad   ALCOHOL ! Because no great story ever started with someone eating a salad Icon_minitimeLun 27 Oct - 13:58

ALCOHOL ! Because no great story ever started with someone eating a salad
Rose et Kristh


Si je n’avais pas ingurgité une dose d’alcool assez élevé pour en venir à m’en ficher royalement, sans doute me serais-je offusquée du regard que posait sur moi l’homme qui s’apprêtait à me servir mon verre. Si je n’avais pas été bourrée, et s’il n’était pas aussi séduisant -Cela ne fut pas difficile à déterminer une fois le garçon retourné, et penché sur le comptoir, torse nu. Définitivement mon type. -
Actuellement, j’étais juste flattée d’attirer ainsi son attention. Non pas que cela était rare, surtout au sein d’un endroit de ce genre –la majorité des regards qui s’étaient tournés vers moi lorsque j’avais pénétré dans la salle me suivaient toujours, où devrais-je dire, restaient fixé sur une certaine partie de mon anatomie que je n’avais volontairement pas pris la peine de masquer de manière totale. J’avais simplement toujours aimé être au centre de l’attention, et bien plus encore, savoir que j’arrivais à plaire et jouer de mes charmes, non pas qu’auprès des moroï en chaleur. Ceux-là même qui feraient certainement pâle figure face à la magnifique créature que j’avais en face de moi.
Mon cœur avait beau me crier que ce que je m’apprêtais à faire était définitivement une mauvaise idée qui ne m’attirerait une fois de plus, qu’un lot de problèmes supplémentaires, mon esprit confus par le contenu des nombreuses bouteilles de Vodka qui circulaient librement dans mon sang me poussait à m’amuser, au moins un soir, avant de retourner au cauchemar qu’était devenue ma vie depuis l’incident. En apparence, on ne comprendrait certainement pas en quoi je pourrais me plaindre : j’étais vue, enfin, comme une recrue prometteuse par mes professeurs et entraineurs, mes molnijas étaient tatoués sur mon cou, preuve irréfutable de mon exploit de novice, j’avais une meilleure amie qui tenait à moi, et un potentiel petit ami, qui m’aimait. Oui, une véritable vie de rêve...Si l’on omettait le fait que Mason était mort témoignant de mon incapacité à protéger mes proches, que l’état de ma moroï empirait, l’esprit prenant le contrôle de nos deux âmes, et que toute liaison avec mon mentor m’était impossible. Je méritais bien une nuit de répits, juste une, avant de rejoindre la réalité, et reprendre le cours ma vie. Sans doute n’en aurais-je plus l’opportunité après ce jour. J’en avais fait la promesse à Dimitri : je serais une gardienne sérieuse. Je ne pensais pas que me tenir à mon engagement serait aussi compliqué. Je n’avais jamais aimé me voir imposer des règles ; je n’étais tout simplement pas faite pour les suivre. J’avais pourtant essayé à plusieurs reprises, sans succès notable. Ce soir-là n’échappait pas à la règle ; une bonne gardienne aurait sans doute rejoint sa chambre, ou fait en sorte de décuver pour prendre soin de sa moroï, je ne sais pas trop ... Après tout, selon les dires de tous, je n’en avais jamais été une. Alors je me contentais de suivre mon instinct, comme toujours. En ce moment même, celui-ci me dictait de profiter à fond de cette soirée.

Je me forçais à effacer les derniers événements de mon esprit, à dégager tous les éléments qui pourraient me distraire de mon but original : ce soir, j’allais prendre la plus belle cuite de mon existence, peut-être bien la dernière si l’on découvrait mon absence le lendemain. Mais cela, c’était une autre question. Une autre interrogation à laquelle je refusais de répondre maintenant. Là, tout de suite, je voulais redevenir l’ancienne Rose, celle d’avant Spokane, celle d’avant la fugue. Celle d’avant toutes les merdes qui lui étaient arrivées. La Rose fun et sexy qui était restée terrée en moi, mise au second plan suite aux épreuves que nous avions tous du traverser. Elle ne s’était jamais envolée, et ce, malgré ce que certains pouvaient penser. Dimitri le savait, il en avait été témoin malgré lui. Il ne cessait de me rappeler qu’il y était parfaitement insensible, mais j’étais la mieux placée pour savoir que ce n’était pas réellement le cas. C’était pour elle qu’il avait craqué, je le savais. Il était comme les autres, attiré par la beauté sauvage que j’étais réellement. Mais cela ne lui avait pas suffi. Il me l’avait fait comprendre, bien qu’indirectement. Il m’aimait, mais n’était pas prêt à défier les foutues règles que l’on nous avait imposées pour moi. Il ne valait pas mieux que les autres mecs qui m’avaient brisé le cœur auparavant. Il était même pire : si mes précédents prétendants avaient immédiatement mis au clair ce qu’ils attendaient de moi, mon mentor m’avait fait espérer. Il m’avait fait croire que j’étais importante, pour me reléguer au second rang.

Cette révélation soudaine due à mon abus d’alcool suffit à me conforter dans ma décision. Ce soir, j’allais jouer comme j’avais toujours su le faire. Me penchant nonchalamment pour faire face au barman, j’exposais ainsi d’une manière beaucoup plus évidente ma poitrine mise en valeur par la robe que je portais ce soir, prétendant saisir le verre qu’il me tendait. Par expérience, je savais qu’il n’oserait plus détourner son regard à présent. Il était tout à moi.
Ses coudes également posé sur le tableau du comptoir, nos visages étaient à une distance infiniment minime, à présent. Il aurait certainement pu en profiter pour ouvrir le bal, saisissant mon visage entre ses mains, et planquant ses lèvres contre les miennes. Sans doute l’aurait-il fait si je lui en avais laissé l’occasion ; mais cela n’était absolument pas dans mes plans, tout du moins, pas pour le moment. Je comptais bien voir jusqu’où celui-ci pourrait aller.

Je détournais mes yeux bleus des siens, d’un marron orangé, presque carmin à la lueur des spots, et portais finalement le liquide alcoolisé à mes lèvres, le relevais rapidement, de manière à avaler la boisson d’une seule et unique gorgée et le reposais près de l’humain, lui adressant un sourire malicieux, tandis que j’ignorais courageusement la brulure que celle-ci causa dans ma gorge.


-C’est tout ce que tu as ? Le taquinais-je en jouant avec les rebords du verre, suivant les contours du doigt, tout en gardant mon regard fixé sur celui du brun, curieuse de connaitre sa réaction.

La première fois que m’avait vue avaler un verre cul-sec, ma pauvre amie n’avait pu s’en remettre, et, les yeux écarquillée m’avait observée comme si j’étais une alien venue d’une planète étrangère. Mason, lui s’était contenté de rire en me félicitant de mon exploit. Nous étions alors en sixième, et avions piqué une bouteille de Rhum à 80 degré à notre professeur de mathématique, pirate dans l’âme, qui en gardait toujours une dans le placard de sa salle, supposée être verrouillée en son absence. Supposée.

Le fait est que je n’avais plus onze ans, et que ce n’était pas une bouteille trouvée au hasard, mais l’alcool le plus fort que l’homme avait en sa possession. Sans doute en sentirais-je les effets secondaires plus tard dans la soirée, mais pour le moment, je me sentais bien d’en prendre quelques goulées de plus. Histoire de tester mes limites. Peut-être bien également d’impressionner l’étalon qui m’avait abordée. La raison m’importait peu, tant que j’obtenais ce que je désirais.


-Rose, lâchais finalement en remettant une mèche de mes cheveux, bien trop longs, en place, le quittant momentanément du regard.

-Mais il va me falloir plus qu’un verre si tu veux en découvrir plus, ajoutais-je d’un ton empli de sous entendus.

J’étais plutôt fière de cette dernière phrase. Elle n’était pas trop directe, sans pour autant l’envoyer chier dans les règles. Non, c’était parfaitement ce que je recherchais, des paroles qui à la fois le tenteraient tout en lui montrant que je ne me jetterais pas dans ses bras comme une désespérée, ce que je n’étais certainement pas. Après tout, je n’avais que l’embarras du choix à l’académie. Autant parmi les moroï que les dhampirs, j’aurais été prête à parier qu’aucun ne refuserait mes avances. Pas même ce vieux pervers de Stan, si je tentais de le séduire. A cette idée, un violent haut-le cœur s’empara de moi. Nan, même si ma vie était en jeu, jamais je ne me rabattrais sur une créature ignoble de son genre. Je préférerais encore mourir que de me rabaisser à un tel acte, bien que le vieillard, j’en étais persuadée, n’y verrait aucun inconvénient.

La plupart des mecs de l’école avaient déjà tenté ou imaginé me mettre dans leurs lits, alors pourquoi est-ce que cette idée rebutait le seul homme qui occupait mon cœur ? Je ne comprenais pas, j’avais beau réfléchir, retourner la question dans ma tête, aucune raison valable ne me venait à l’esprit. J’étais trop jeune ? Rien que des conneries, après tout, nous n’avions que sept ans de différences. Des vampires s’étaient déjà mis en couple avec leurs confrères beaucoup plus âgés sans que cela ne pose aucun problème. Il était mon entraineur ? Et alors ? Le reste du corps professoral n’avait pas à connaitre notre vie privée ! Tout cela ne les concernait en rien, cela pourrait rester secret. Le seul argument pouvant me faire plier, et me rallier à sa cause était celui impliquant ma meilleure amie. Lissa...Nous serons, un jour, tous deux ses gardiens. Dimitri m’avait confié qu’il préférerait sauver ma vie à celle de la princesse si un jour, une situation pareille se présentait à lui. Je n’avais pu m’empêcher de réfléchir également à cette problématique, pour en venir à une conclusion qui me brisait le cœur, me dévorant de culpabilité. J’aurais choisi Lissa. Ma décision aurait été plus difficile à prendre que n’importe quelle autre, mais j’aurais choisi la personne à qui j’avais promis une protection sans faille, ma meilleure amie, avec laquelle j’avais grandi, auprès de laquelle j’avais vécu depuis mes trois ans.

Je n’étais qu’une hypocrite. Comment pouvais-je exiger de lui qu’il abandonne toutes ses convictions, tous ses principes pour moi alors même que je ne pouvais me permettre d’abandonner les miens pour lui ? Sans doute avait-il raison. Nous n’étions pas faits l’un pour l’autre, nous devions tenter d’oublier tout ce qui avait pu se passer, et aller de l’avant. Ce n’est pas comme si nous pouvions faire autrement de toute manière.

Bon dieu, je ne savais pas que la boisson rendrait mes réflexions si profondes -Si j’avais su, sans doute me serais-je enfilée une bouteille avant chaque évaluation de philosophie- et pessimiste. Ce n’était pas le but, m’offusquais-je, attendant patiemment mon prochain verre. L’image de Dimitri n’allait pas gâcher ma soirée, pas quand j’avais une potentielle future conquête juste en face de moi. Il n’aurait plus d’emprise sur moi. Il m’avait dit que nous ne pourrions jamais être ensemble, il allait le regretter lorsqu’il me verrait dans les bras de quelqu’un d’autre. Il ne m’avait pas ménagée, je comptais agir de la même manière avec lui.

Un sourire aux lèvres, je relevais la tête vers mon interlocuteur. La couleur de ses cheveux ressemblait à celle de mon mentor. Il semblait également d’une musculature semblable. Mais telles étaient les seuls point communs entre les deux hommes. Alors que le visage du premier possédait des traits durs et un regard sérieux et impassible que je lui reprochais parfois, Kristh, lui, avait une lueur de malice dans les yeux, un air mystérieux et dangereux qui m’attirait irrésistiblement vers lui, comme un aimant. J’avais toujours aimé les défis. Aujourd’hui, j’en avais trouvé un à ma hauteur.





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Kristh Pierce
Kristh PierceStrigoï
MessageSujet: Re: ALCOHOL ! Because no great story ever started with someone eating a salad   ALCOHOL ! Because no great story ever started with someone eating a salad Icon_minitimeJeu 1 Jan - 0:57


Kristh Pierce
&
Rose Hathaway

 


La nature avait fait en sorte que je ne sois pas particulièrement patient. Je m’énervais rapidement quand je n’obtenais pas ce que je demandais. Je devais être servi dans la minute qui suivait ma demande si certaines personnes voulaient avoir la chance de garder leur tête bien accrochée à leurs épaules. Etant supérieur aux autres races, je devais être écouté, on ne devait en aucun cas me faire attendre. Mais j’aimais énormément jouer avec les jeunes filles. Pour cela, je pouvais prendre mon temps, je n’étais pas aussi impatient que pour le reste. J’aimais faire les choses correctement quand il s’agissait de ça. Le résultat que je pouvais obtenir n’en était que bien meilleur. Et il était rare qu’une fille veuille jouer avec moi, en principe soit elle se jetait immédiatement dans mes bras, soit elle s’enfuyait apeurée par mes faits et gestes et je me devais alors d’user de la force. Mais la jeune dhampir qui se trouvait en ce moment devant moi n’était pas comme ces filles là. Non, elle, elle aimait jouer, elle était comme moi. Cela se voyait rien que dans son regard malicieux. Je n’allais certainement pas passer à côté de ça. Ma soirée devenait de plus en plus intéressante.

Refoulant mon envie pressante de me jeter sur elle lorsqu’elle approcha son visage du mien, je restais immobile tout en plongeant mon regard dans le sien. Chérie, c’est moi qui gagnerais ce soir, pas toi. Je savourais alors la vague d’odeur qu’elle avait créée en se penchant vers moi. Elle sentait délicieusement bon…J’avais vraiment envie de la goûter, de toutes les manières possibles et inimaginables. Continuant de jouer, elle ne me permit cependant pas de fondre sur ses lèvres. Tu as raison, attendons donc encore un peu, dhampir chérie.

Avait-elle vu la couleur de mes yeux ? C’était une dhampir, elle aurait du les voir immédiatement. Mais elle devait être bien trop bourrée. C’était sans doute mieux ainsi, elle m’aurait attaquée et le jeu aurait du prendre fin. Je ne voulais pas jouer de violence ce soir, si cela n’était pas nécessaire. Je voulais qu’elle se laisse à moi de sa propre volonté. Si au pire des cas comme je l’avais dit, elle refusait, je n’aurais qu’à la jeter dans mon lit sans lui demander son avis. Mais ce serait vraiment en dernier recours. Disons…qu’elle me rappelait Alexia. Elle aussi avait joué sur le même terrain que moi à l’époque. Je dirais même qu’elle avait été très forte à ce jeu. Combien de fois ai-je cru que je l’avais enfin pour moi avant qu’elle ne me fasse regretter d’avoir pensé ça trop vite avec un grand sourire. Oui…son foutu sourire là qui voulait tout dire. Elle se moquait de moi, me faisant croire que j’avais gagné avant de m’enfoncer encore plus dans ma fausse victoire. Qu’est ce que j’avais envie dans ces moments là de l’attacher et de li faire toutes sortes de choses qui lui feraient immédiatement regretter de m’avoir ainsi fait tourner en rond…ou peut être n’aurait elle rien du tout regretter, qu’elle aurait adorer ce supplice…

Lâchant un petit rire, je reportais mon attention sur la dhampir en face de moi qui venait de s’enfiler cul sec le cocoroco que je lui avais servi, tout en m’offrant un sourire que j’aimais beaucoup, devais je avouer.. Alors comme ça chérie tu en voulais plus ? Et bien allons y ! Elle n’allait pas tenir le coup, cela se voyait. Elle était déjà bien pétée. Bon, il fallait quand même qu’elle reste assez consciente pour moi, cela ne serait pas amusant sinon. Lui remplissant à nouveau le verre, je ne la quittais pas du regard, tout en continuant d’afficher mon éternel sourire. Je finis par me pencher à mon tour vers elle afin d’effleurer son oreille pour lui murmurer d’une voix sensuelle :

« Rêve pas chérie, je ne te laisserais pas la bouteille. Je n’en ai pas finis avec toi. Je commence tout juste. Je ne voudrais pas que tu t’écroules maintenant. »

Tu le pourras seulement une fois que je t’aurais infligée tout ce que j’ai l’intention de te faire, pas avant, ajoutais je mentalement.

Je me redressais, tout en profitant de la vue que m’avait offert ce rapprochement avant de replonger mon regard dans le sien. Rose…c’était donc ton nom.

« Rose. J’aime bien.»

Le même nom que portaient les fleurs que je lui offrais… Court, léger et doux, sensuel…Elle aimait beaucoup ces fleurs, mais elles n’étaient pas ses préférées. Elle avait toujours eu une préférence pour les lys, ainsi que les fleurs sauvages qu’elle s’amusait à ramasser des après midi entières dans la forêt. Je me rappelle qu’elle fabriquait même avec Saraella des couronnes faites de ces fleurs, ce qui les rendaient magnifiques lorsqu’elles les portaient.

« En découvrir plus sur toi ? Cela me parait intéressant. On a toute la nuit devant nous…»

Ne soyons pas impatients petite dhampir, on a effectivement toute la nuit devant nous. J’ai hâte d’en connaître plus sur toi.




Dernière édition par Kristh Pierce le Lun 6 Juil - 18:42, édité 2 fois
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Rose Hathaway
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MessageSujet: Re: ALCOHOL ! Because no great story ever started with someone eating a salad   ALCOHOL ! Because no great story ever started with someone eating a salad Icon_minitimeJeu 1 Jan - 23:47

ALCOHOL ! Because no great story ever started with someone eating a salad
Rose et Kristh


Au regard langoureux que me lançait le barman, je sus que le jeu venait de commencer. Même la dernière des idiotes aurait pu le comprendre. Tous ces gestes, toutes ses paroles ne paraissaient néanmoins pas calculées, à mon plus grand plaisir. Je n'avais jamais réellement apprécié les hommes qui se contentaient de balancer le même speech à toutes les femmes qu'ils venaient à croiser, dans le but d'au moins réussir à en convaincre une de coucher avec eux. Le fait qu'il utilise une telle méthode sur moi aurait sans doute réussi à me faire perdre toute estime pour le mystérieux individu qui ne me quittait pas des yeux, froissant mon égo que l'on disait généralement surdimensionné. C'était faux, bien évidemment ! Je devais avouer que j'appréciais énormément être au centre de l'attention, y ayant toujours été habituée -ma grande gueule y oblige- mais cela ne voulait pas dire que mon monde tournait uniquement autour de ma personne. J'étais simplement fière, et n'aurais certainement pas apprécié être considérée comme n'importe quelle pétasse qu'on pouvait ramasser dans la rue.

Cela j'espérais que le jeune homme le comprendrais. Si ce n'était pas la cas, je me chargerais sans doute moi-même de lui inculquer. Je n'étais pas du genre à me laisser faire, comme je lui avais déjà prouvé plus d'une fois au cours de cette soirée, même si nous ne nous étions rencontrés que depuis une dizaine de minutes à peine. Je n'y pouvais rien moi, si l'alcool amplifiait certains de mes traits de caractère, notamment mon côté indiscipliné, qui faisait horreur à tous mes professeurs, à l'académie, mais faisait baver la plupart des représentants de la gente masculine constituant l'école. Il n'y avait pas de secret : je savais bien que si j'avais été une jeune fille docile et toute gentille comme ma moroï, jamais je ne me serais attirée les faveurs d'autant de pervers en manque de sexe.

C'était ce coté sauvage que je pouvais avoir qui plaisait aux hommes, ce que ma meilleure amie avait à maintes et maintes reprises tenté de comprendre. Elle ne parvenait tout simplement pas à admettre comment une personne pouvait être attirée par une fille qui, comme moi, ne pouvait se tenir tranquille. Pour me taquiner, il lui arrivait souvent de rire en disant que l'homme qui parviendrait à me supporter mériterait un trophée.
La pauvre âme innocente qu'elle était avait encore du mal à comprendre que les dizaines de prétendants que je pouvais avoir au lycée ne resterait pas assez longtemps à mes côtés pour pouvoir tester sa théorie.

J'en étais moi même parfaitement consciente, tout ce qu'ils recherchaient, contrairement à Mason, la seule personne qui m'avait de manière semblable, sincèrement aimé, était un coup d'un soir. Un objet sexuel préférablement bien foutu qu'ils pourraient utiliser avant que leur attention ne se reporte sur une autre créature physiquement attirante.
Etait-ce uniquement ce que ressentait Dimitri à mon égard ? Malgré toutes les valeurs qu'il clamait et prétendait respecter, était-ce cela qu'il désirait ?
Mon esprit, bien trop altéré par l'alcool ne put en venir qu'à cette conclusion : il ne s'en rendait peut-être pas compte, mais c'était l'idée de ma ramener dans son lit qui le faisait s'intéresser à moi. Il était comme tous les autres, il se foutait bien de ce que moi, je pouvais vouloir.

J'aurais aimé qu'il puisse me voir ce soir. J'aurais aimé qu'il assiste impuissant au spectacle que nous offrions tout deux, le barman et moi.
J'avais beau tenter de me concentrer, impossible de retrouver son prénom...Pourtant, dans mes souvenirs, il venait juste de se présenter ...
Sans doute avais-je ingurgité beaucoup plus d'alcool que je ne le pensais, peut-être bien aussi que la boisson qu'il m'avait servie commençait à faire effet : le fait est que mon cerveau devenait peu à peu brumeux, sans pour autant que je ne reste consciente de mes faits et gestes. J'avais beau être totalement bourrée, je n'étais pas une lavette. Contrairement à certains moroï dont je ne citerais pas le nom, moi, je savais tenir l'alcool.
Comme toute autre créature de mon espèce, j'avais néanmoins mes limites, que j'étais à présent très proche d'atteindre. Ce qui ne m'empêcha pas d'attendre avec impatience mon prochain verre, que je vis le serveur remplir, un sourire aux lèvres, ne laissant aucun doute sur ses intentions.
Non que j'en ai eu aucun lorsque j'ai commencé à engager la discussion avec lui. C'était souvent la même chose avec les gens de son métier. Ils cherchaient toujours à choper quelques filles à foutre dans leur lit. Eh bien avec moi monsieur, cela ne se passerait pas comme ça. Il allait falloir bosser pour obtenir quoi que ce soit, nan mais oh. Je valais bien mieux que la catin que l'on pensait que j'étais.

Le jeune homme continua à soutenir mon regard, sans jamais le quitter un seul instant, un rictus fiché sur son visage, auquel je répondis par un sourire aguicheur. Sans doute aurais-je trouvé cela légèrement flippant en temps normal mais bon, mon cerveau semblait être assez engourdi par l'alcool pour que je ne m'en formalise pas, continuant à jouer la partie dangereuse mais d'autant plus excitante que nous avions entamée.
Mais pour être totalement dedans, il fallait encore que j'achève de faire taire la petite voix de  ma conscience, créée par de trop nombreuses années d'enseignement de gardienne. J'avais beau souffrir d'un refus total de quelque forme d'autorité, couplé à un désintérêt profond pour quelque matière scolaire que ce soit, je n'avais pu, en présence de la princesse que je protégeais, empêcher la création de cette petite voix agaçante qui ne cessait de me rappeler que toutes mes actions étaient loin d'être celles d'une gardienne modèle, de la gardienne que mériterait Lissa.  

C'est dans ce but que j'allais saisir mon second verre à présent rempli, avant que je ne me stoppe, surprise de sentir le souffle du jeune homme qui me faisait face, tout contre ma joue.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que je ne m'y attendais pas du tout. Encore une chance que j'ai conservé tout de même un tant soit peu de réflexes; dans le cas inverse, j'étais certaine que ma boisson aurait terminé par terre, dans le meilleur des cas; aurait recouvert son torse, dans le pire. Quoi que ...en reconsidérant bien la question, peut-être la seconde option aurait-t-elle pu me plaire.

Alors que des images du barman, des gouttelettes dégoulinant le long de son torse nu me traversèrent l'esprit, je tentais de les refouler afin de me concentrer sur la personne en question qui à présent effleurait doucement mon oreille de ses lèvres avant de me murmurer un message, en réponse auquel je ne pus empêcher un soupir de déception s'échapper de ma bouche, suivi de près par un râle de mécontentement lorsque mon esprit encore dans le gaze analysa ses paroles.


-Je tiens à vous rappeler monsieur, que je suis encore debout, m'offusquais-je avant d'enchaîner d'un ton malicieux : il en faut bien plus pour mettre K.O.

Techniquement, c'était vrai. Jamais encore on ne m'avait retrouvée par terre suite à une soirée beuverie avec Mason et Eddie. A gerber mes tripes dans les toilettes, oui. Qui n'avait pas connu un moment pareil ? Mais j'avais alors quinze ans, pas dix-sept. J'avais eu de nombreuses occasions de m'entraîner depuis.

En plus de cela, il était tout simplement hors de question que j'abandonne le jeu avant d'avoir obtenu ce que je désirais. En quoi cela consistait ? Franchement...J'aurais été incapable de le définir. Tout ce que je savais, c'était que je voulais m'amuser, m'amuser et oublier. Avec lui ou un autre, je ne voyais aucune différence.
Excepté peut-être que celui-ci paraissait bien plus agréable à regarder que les gamins de l'académie. C'était plus fort que moi, j'avais toujours eu un faible pour les plus vieux que moi, ce qui généralement ne posait pas plus de soucis que ça à ceux-ci -le chieur communiste mis à part. Après tout, rien en moi ne semblait indiquer que j'étais encore mineure : mes courbes s'étaient déjà formées depuis longtemps tandis que, malgré ma petite taille pour une dhampir, mon mètre soixante était considéré comme la taille moyenne des humaines.
Sans doute le type qui tentait de m'allonger dans son lit n'avait même pas remarqué que je n'étais encore qu'une adolescente. Mais je doutais qu'il s'en préoccupe beaucoup. Les gars de son genre se fichaient totalement de l'âge de leur proie, dans qu'elle entraient dans leur tableau de chasse.

A présent redressé, celui-ci plongea de nouveau son regard intense et hypnotique dans le mien. Plongée dans cette atmosphère étrange au sein de laquelle régnait une tension sexuelle incroyable, je n'osais briser le silence qui s'était installé; chose à laquelle il remédia lorsque je lui confiait mon nom. Il se contenta de me complimenter -quoi de plus basique après tout, il n'allait tout de même pas réussir à m'amadouer en me fixant uniquement dans le blanc des yeux-, avant d'enchaîner sur mon invitation à peine masquée.

Avalant cette fois-ci uniquement une seule goulée du liquide contenu dans mon verre, laissant le reste de la boisson pour plus tard, lui lançait un regard de défi.


-Voyons si tu réussiras à me convaincre. Sache que je suis très difficile à satisfaire, arguais-je, un sourire taquin sur les lèvres.

En effet, si je n'avais été capable de choisir parmi les nombreux jeunes hommes de l'académie qui se seraient sans doute jetés à mes pieds, ce n'était pas par vanité mais tout simplement parce que je recherchais plus que cela. Pas une relation sérieuse, il fallait pas déconner non plus. Je voulais juste que le garçon soit intéressant à mes yeux. Que je ne me fasse pas chier à ses côtés comme Lissa s'ennuyait lorsqu'elle sortait encore avec Aaron. Je voulais quelque chose d'explosif, quelque chose qui me consumerait de l'intérieur, même rien que pour un temps. Après toutes les merdes qui avaient pu m'arriver, je voulais juste ressentir quelque chose.






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Kristh Pierce
Kristh PierceStrigoï
MessageSujet: Re: ALCOHOL ! Because no great story ever started with someone eating a salad   ALCOHOL ! Because no great story ever started with someone eating a salad Icon_minitimeLun 6 Juil - 17:19


Kristh Pierce
&
Rose Hathaway

 


J'avais soif. Terriblement soif. Cela commençait à me tirailler de l'intérieur, venant titiller mes canines qui mourraient d'envie de se planter dans une veine bien juteuse. Oui, je venais d'aspirer la totalité du sang coulant dans les veines de la précédente fille, mais c'était bien une autre soif qui se présentait à moi en cet instant. La soif d'un sang qui serait propulsé dans les veines grâce à un cœur supportant les assauts répétés que je pourrais prodiguer à la personne sur laquelle je me trouverais, si vous voyez ce que je veux dire... Un sang qui baignerait dans la luxure la plus totale et qui en coulant dans ma gorge parviendrait à me faire renaître encore une fois. Ce genre de sang qui aurait le pouvoir de nous faire devenir fou, et qui pourrait nous empêcher de revenir à la réalité bien monotone et répétitive dans laquelle nous vivions aujourd'hui. Parce qu'il est vrai que même si je possède désormais l'immortalité, ce siècle si n'était pas vraiment des plus amusants, j'avais juste l'impression de vivre les mêmes journées tout le temps...

Je me lassais de tout ce que j’avais. Le bar, les filles…c’était toujours la même chose qui se présentait à moi. Cette lassitude, c’est aussi celle-ci qui m’avait poussé à quitter la Japon et tous les autres. Je ne supportais plus l’air qui s’y trouvait, pas que j’ai besoin de respirer, non, mais je parle de toute cette répétition d’évènements, ces mêmes personnes que je croisais chaque jour, avec qui je couchais chaque jour. Je n’arrivais juste plus à supporter leur présence, j’avais l’impression qu’ils m’entraînaient bien plus profond que je n’étais déjà tombé, dans la dépravation et toutes les choses l’accompagnant. Et quand je voyais Saraella à côté de moi, cette petite créature qui occupait la place de petite sœur, j’avais tout sauf envie qu’elle ne voit à quel point son grand frère, celui qu’elle admirait, était aussi sale que ça. Je le savais très bien qu’elle savait une partie de mes actions, ce à quoi je pouvais me livrer au club, quand j’étais en compagnie de Takanari ou de Yukino. Du haut de ces sept années, bien avant que nous soyons éveillés, elle savait déjà beaucoup de choses sur ce que je pouvais faire avec les filles, elle était déjà très intelligente à l’époque. En ajoutant le millénaire que nous avons vécu en plus, elle avait acquit bien plus de sagesse que n’importe qui aurait pu le faire, et cela n’aidait pas au fait que j’essayais de cacher ce que j’étais vraiment, parce qu’elle arrivait toujours à savoir ce que j’avais pu faire la veille, ou du moins à le deviner par l’état dans lequel elle pouvait me retrouver.

C'est pour cette raison que je recherchais un renouveau, quelque chose qui pourrait me réveiller de tous ces ennuis. Cette chose qui aurait le pouvoir de me ramener à la meilleure époque de mon existence, lorsque Alexia était toujours en vie...près de moi où je pouvais l'observer continuellement et apprécier son rire. Il me fallait connaître à nouveau ce bonheur que je pouvais ressentir à chacune de ses présences, cette liberté qui courait dans mes veines et qui me parvenait à me faire connaître l'extase.
Je m'entourais de toutes ces pauvre filles, ouvrant leurs jambes quand on le leur demandait, et pourtant je savais très bien que ce n'était pas par là que je devais rechercher ce que je voulais, ces poufs ne pourraient jamais me refaire connaître toutes ces sensations.

Je détaillai de nouveau la jeune dhampir me faisant face. Aurait-elle le pouvoir de m'amener à ce que je recherchais? Était-elle ce que j'attendais maintenant depuis plusieurs années pour me faire oublier tout ce qui avait pu ce passer il y a un millénaire?
Je pense que j'allais découvrir cela prochainement...

Lorsque je m’étais approché tout près de son oreille, elle avait été surprise de ce geste, s’arrêtant net avant de pouvoir porter le verre que j’avais rempli à nouveau à sa bouche. Mais cela ne l’arrêta pas pour autant de râler sur ce que je venais de lui dire : la demoiselle n’aimait pas que l’on mette en doute sa résistance à l’alcool.
Des images d’Alexia bourrée me revinrent en tête. Cela s’était déroulé un soir à la taverne du village d’à côté. Alors que j’étais encore un pathétique humain, elle avait voulu se mesurer à moi, elle qui n’avait encore jamais vraiment bu énormément d’alcool, tandis que j’avais depuis longtemps développé une grande résistance à ce genre de boisson. Et cela c’était vite fait remarquer lorsqu’elle ne parvint plus à tenir correctement debout et qu’elle adressa la parole à tous les pervers en manque de la taverne, ce qui n’avait pas manqué de m’énerver au plus au point si bien que j’avais finis par l’emmener prendre un bain de minuit glacial à la clairière pour la faire décuver, ce qui n’avait pas très bien marché en fin de compte…

Rose enchaîna sur une phrase qui me fit sourire car j’y décelai un sous-entendu, volontaire ou non, auquel je m’invitai à répondre de suite.

« Je pourrais te faire découvrir toutes sortes de choses capables de te mettre k.o bien plus rapidement que l’alcool…tout en étant aussi bien meilleures que ce dernier.»

Un rire s’échappa de mes lèvres lorsqu’elle continua sur sa lancée, accompagnant de ses paroles sans le vouloir, ou peut être bien que si, les pensées les plus perverses de mon esprit. Cela me plaisait beaucoup…

« Ne t’inquiètes pas pour cela, les personnes ayant eu la chance de me connaître n’ont jamais été déçu, même les plus difficiles à satisfaire… Il se trouve que je suis très doué dans ce domaine, convaincre les gens. Ma manière de faire peut être considérée comme spéciale pour certains, mais pour d’autres…il n’y a pas meilleure solution.»

M’appuyant sur le rebord du comptoir, je ne mis pas même une seconde à m’y hisser, non pas sans avoir fais signe discret à un de mes acolytes afin qu’il se débarrasser du corps traînant toujours derrière moi, histoire que ma jeune dhampir ici présente ne le remarque pas, sous peine d’avoir je le pense une mauvaise réaction de sa part. Ceci étant fait, je me glissai lentement sur le tabouret à côté du sien, avant de saisir ce dernier pour la faire tourner face à moi et la rapprocher un peu plus.

Alors que j’attrapai avec douceur son menton pour lever sa tête vers la mienne, plongeant mon regard rempli de désir dans le sien qui lui aussi désirait tout un tas de choses, dont je ne connaissais pas encore les détails pour être sûr qu’elle cherchait la même chose que moi, je vins la questionner de manière sensuelle, sans me demander un seul instant si le fait d’avoir changé d’emplacement mettait un peu plus à découvert ma nature de strigoï.

« Et toi, Rose chérie. As-tu réciproquement envie d’en savoir plus sur moi ? »

Oui…as-tu envie de découvrir toutes les choses que je pourrais t’apprendre, as-tu envie de savoir quelques extraits de ce qui se trame dans mon esprit pas très innocent… Veux tu connaître qui je suis réellement, en sachant que sans doute cela étant fait tu ne me verras plus de la même façon dont tu peux me considérer en ce moment même. Ou est ce qu’au contraire, le sentiment de danger qui se présenterait à chaque instant où tu serais en ma présence ne pourrait-il pas t’emmener à ce que tu recherches au plus profond de toi ? Voyons voir tout ceci si cela t’en dit vraiment ma jolie dhampir…


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Rose Hathaway
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MessageSujet: Re: ALCOHOL ! Because no great story ever started with someone eating a salad   ALCOHOL ! Because no great story ever started with someone eating a salad Icon_minitimeMar 8 Sep - 15:08

ALCOHOL ! Because no great story ever started with someone eating a salad
Rose et Kristh


Le jeune homme qui me faisait face continuait à me fixer de ses yeux bruns, essayant de lire à travers mon âme de son simple regard, tandis que l'atmosphère presque étouffante qui s'était créée autour de nous -que celle-ci provienne de la chaleur produite par les néons ou nos propres corps en feu, je n'aurais pu dire- s'épaississait plus encore, nous enfermant tout deux dans une dimension qui nous était propre, loin des spots qui illuminaient la piste de danse, ou des corps qui se déhanchaient au rythme de la musique diffusée par les hauts parleurs. C'était comme si plus rien de toute cela n'existait, alors que son attention était posée sur moi, et uniquement moi.

De même, le barman avait réussi à attiser mon intérêt, assez pour titiller ma curiosité, qui ne demandait qu'à être assouvie. Tout autant que les désirs de ce dernier, qu'il ne prenait à présent même plus la peine de masquer, et qui faisaient dangereusement écho aux miens. J'avais beau me répéter que j'étais totalement pétée, et que rien de tout ce qui se produisait à présent n'aurait du arriver si j'avais été sobre, je ne pouvais m'empêcher de continuer à jouer à ce jeu périlleux. Pire encore, j'en avais besoin.
Passe temps ou simple défouloir, j'étais bien, comme je ne l'avais été depuis longtemps déjà. Le brun avait beau ne pas être Dimitri, ou n'avoir rien en commun avec Mason, il me plaisait. Il me plaisait parce qu'il parvenait à me distraire des malheurs qui m'avaient touchée, mais par dessus tout, parce qu'avec l'aide des verres ingurgités plus tôt dans la soirée, il réussissait presque à me faire oublier mon mentor, qui n'avait fait que me briser le cœur, depuis notre première rencontre. Heureusement pour moi, je n'étais pas prête à offrir celui-ci à la personne qui tentait de me séduire depuis quelques minutes déjà. S'il accédait à quoi que ce soit ayant avoir avec ma personne ce soir, ce n'était certainement pas cet organe déjà en trop mauvais état.

Mais ça, il n'avait pas besoin de le savoir. Il ne manquerait plus qu'il me considère comme toutes les autres désespérées qui portaient leur dévolu sur le comptoir du bar, espérant trouver quelque corps auprès duquel passer la nuit. Je n'étais pas là pour ça, me répétai-je mentalement -sans doute afin de m'en convaincre moi-même, parce que, à tout dire, c'était exactement à ça que la situation pouvait ressembler, à première vue. Une pauvre jeune fille au coeur brisé venue noyer son chagrin dans l'alcool, et les quelques aventures qui pourraient donner lieu à sa soirée en apparence interminable. Le fait est que je ne voulais tout simplement pas y mettre fin : parce que cela signifierait reprendre la routine habituelle, mes entrainements de gardienne répétitifs, et inutiles dans mon cas de figure; parce que cela voudrait dire retrouver les mêmes personnes qui me brisaient un peu plus chaque jour, alors qu'elles pleuraient la mort de celui qui avait été tout pour moi, perte que je m'efforçais moi même de supporter en silence; mais parce qu'au delà de ça, cela voudrait dire accepter les responsabilités qui étaient livrées avec le boulot de gardienne. Et les responsabilités et autres conneries du genre, ça n'avait jamais été pour moi. Si ça avait été le cas, mon meilleur ami aurait été à mes côtés, en train de me tirer bien loin de la bourde que j'étais en train de faire, en ne bougeant par de ma chaise haute. Il n'y avait personne pour m'empêcher de chuter encore plus bas, excepté le peu de conscience qui me restait, perdue à travers le brouillard de cocoroco qui rendait mes pensées floues et indistinctes, mon cerveau transformé en bouillie, me réduisant uniquement à mes instincts basiques, me hurlant de courir loin, très loin de cet homme, qui ne promettait que des emmerdes -ce que j'avais déjà en trop grand nombre, si vous voulez mon avis. Un désastre, voilà ce qui allait se produire, je le savais au plus profond de moi. Alors pourquoi ne pouvais-je pas retenir les frissons d'excitation qui me parcouraient, rien qu'à cette idée ?

L'alcool. Ce soir, j'avais décidé de tout mettre sur le compte de l'alcool, de manière à m'alléger l'esprit, au moins quelques secondes. Je ne réfléchissais pas -il aurait encore fallu en être capable dans cet état d'ivresse autant au sens littéral que figuré, dans lequel j'étais plongé-, je me contentais de faire ce que je voulais, quand je le voulais. Et c'était bon. Tout du moins, tant que je ne laissais personne en abuser. Même si mon interlocuteur distinguait très bien que j'étais loin d'être dans mon état normal, il n'avait pas besoin de savoir exactement à quel point j'étais bourrée. Aussi continuais-je à défendre mon orgueil, alors qu'il tentait de me refuser mes prochaines commandes. Pour qui donc se prenait-il, j'étais tout à fait capable de tenir encore un peu. Pas de rentrer chez moi par là suite en revanche, mais ça, c'était une autre histoire. J'aurai bien demandé à mon prétendant de me ramener devant l'académie, mais j'avais le sentiment que tout cela n'était qu'un plan bien foireux. Après tout, rien ne m'assurerait d'arriver là-bas sans avoir subi aucun dégât. Rien à ses yeux bouillants, et sa voix rauque, je pouvais dire que les perspectives d'agression sexuelle étaient hautes, très hautes, ses prochaines paroles ne me rassurant pas concernant mon hypothèse.

-Prétentieux , lui répondis-je alors en effaçant l'idée de mon esprit. J'avais beau être bourrée, j'étais toujours assez lucide pour ne pas vouloir perdre ma virginité dans l'arrière salle d'un bar, ou sur la banquette d'une voiture avec le premier inconnu -sexy, c'était un fait- qui se présentait à moi, ça non.

-Ne t'avance pas trop, continuai-je entre deux lapées de la boisson qu'il avait versé dans mon verre, luttant contre les effets de l'alcool, du mieux que je le pouvais -ce qui n'était plus grand chose, à cette heure tardive.

Il rit à mes paroles -celles-ci ou les précédentes, je devais avouer avoir du mal à suivre à présent. Tout ce que je savais, c'était que même jusque son rire parvenait à me faire quelque chose. Quoi, je n'aurais su le dire. Le fait est qu'aucune de ses actions ne me laissait indifférente, encore moins lorsqu'il me taquina comme il le fit alors.

-Il y a une première fois à tout. Ces personnes n'étaient pas moi. Il en faut beaucoup pour m'impressionner, lâchai-je d'un ton confiant, ne souhaitant en aucun cas lui prouver qu'en effet, tout en lui stimulait mon intérêt, et ce, par delà l'effet de brume causé par ma consommation excessive de ce soir.

Celle-ci, non négligeable, ne m'empêcha pas d'observer le garçon se hisser sur le comptoir sur lequel j'étais moi-même appuyée -peut-être un peu plus tardivement, la boisson ralentissant vraisemblablement mes reflexes de dhampir- de manière à réduire encore un peu plus la distance nous séparant l'un de l'autre. Sans me quitter du regard, et avec l'aisance de l'habitude, il vint me rejoindre, se posant à mes coté, sur l'une des chaises hautes semblables à la mienne -celles que l'on pouvait retrouver dans chaque bar...Ou les cours de chimie, pour une raison obscure. Il ne cessait de gagner de la distance, si bien que bientôt, nos deux visages ne furent plus séparés que par quelques centimètres alors qu'il me saisissait avec une douceur inattendue le menton, qu'il releva de manière à ce nos deux regards s'alignent l'un sur l'autre, perdue dans une discussion silencieuse mais pourtant tellement éloquente. Nous n'avions pas besoin de mots pour traduire les émotions nous parcourant en cet instant.

Pourtant, il brisa le calme qui s'était installé. Il le brisa pour me poser la question qui déterminerait le chemin que j'allais suivre ce soir. Celui auquel je m'étais promis de ne pas réfléchir, pour peine de reculer comme une pauvre poule mouillée. C'est en mettant de côté la petite voix de ma conscience que je fis glisser ma main jusqu'à sa cuisse qu'il m'était à présent possible d'atteindre, remontant lentement le long de sa jambe en une délicate caresse pour parcourir son torse musclé, m'arrêtant finalement pour m'emparer la sienne, appuyée sur ma joue. Décollant chacun de ses doigts afin de les mêler aux miens, je lachai ma prise, laissant celle-ci retomber contre son buste, un sourire satisfait dessiné sur mon visage.

Croisant une nouvelle fois les jambes sans quitter le rictus malicieux qui m'accompagnait, je lui lançais un regard amusé, avant de répondre à son interrogation, désormais certainement reléguée au second plan à ses yeux.

-Il se pourrait bien que oui. La question qui se pose Kristh, énonçai-je sans me presser, étirant ainsi ma réponse dans le temps tout en me félicitant d'être parvenue à me souvenir du nom du Don Juan en face de moi, c'est : seras-tu à la hauteur ?



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